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samedi 3 février 2018

Questions aux recruteurs de touts poils

Cas d'école cette semaine lors d'un processus de recrutement.
En Novembre de l'année dernière je vois passer une annonce pour un poste qui me corresponds et me rapprocherais de chez moi. Direct, je postule. Quelques jours plus tard, le cabinet de recrutement me téléphone, nous discutons longuement de mon profil, de mon parcours et de mes envies. Nous convenons donc d'un entretien en face à face pour avancer.
Je me retrouve donc début Décembre dans les bureaux du cabinet de recrutement pour discuter de mon parcours, ... Entretien qui se passe bien, avec la quasi certitude de voir mon profil proposé à l'entreprise recruteuse.
Fin décembre, rendez vous est pris pour rencontrer le recruteur tout début janvier. Les choses avancent à leur rythme je suis. Tout début janvier donc, je rencontre 2 personnes (RH et Direction) de la société pour recommencer à expliquer parcours, ... Le courant passe relativement bien, je me donne 1 chance sur 2 de continuer le processus expliqué par le recruteur, la dernière étape c'est un entretien avec le chef de service.
Et là, il y a une semaine, on me rappelle pour avoir mes disponibilités pour le dernier entretien. On se rapproche du bout !
Et patatras, 24h plus tard, le recrutement est mis en stand bye pour une raison assez étonnante, un salarié a effectué une candidature en interne et ils veulent l'étudier...

Ok là il faut m'expliquer comment on peut avoir fait perdre du temps à tout le monde si, en amont, les recruteurs n'ont pas pris ce temps nécessaire de communiquer en interne pour recenser les candidatures internes?

Parce que là, sur une période de 2 mois tout le monde à mangé pas mal de temps sur le dossier (sans parler uniquement de ma petite personne). Pour, au final, tout mettre en stand bye.

Je rage (rapport au temps perdu), et j'aimerais comprendre comment on peut en arriver là.

samedi 29 octobre 2016

Aller au bout de l'usure professionnelle ?

Le burnout, je connais un peu, j'y suis passé tout prêt en 2012 avant de me faire licencier (économique). Ma chance, cette fois là, c'est que j'ai consulté mon médecin pour une grosse crève et qu'elle a gratté un peu plus que le symptôme. Il faut dire qu'avec la tension que j'avais, je n'étais pas très très loin de m'effondrer dans son cabinet. De fil en aiguille, elle a tiré sur les fils de la pelote et je suis ressortis de son cabinet avec 2 semaines d'arrêt de travail et interdiction de reprendre sans son avis préalable. Premier arrêt de travail que je prenais depuis 16 ans, tant qu'à faire on ne fais pas les choses à moitié. Avant la fin de cet arrêt, je suis allé voir mon employeur (avant le médecin) pour voir comment une reprise pouvait s'envisager. C'est là que j'ai appris que je ferais partie de la charrette des licenciés économiques à venir dans les 2 mois. Deuxième arrêt de 15 jours pour finir de se remettre et ensuite grosse baisse de pression au boulot pour moi à la reprise.

Pourquoi ce retour en arrière ? Parce que depuis 4 ans je pense avoir bien compris comment je fonctionne et comment je pourrais arriver à tomber dans le pièce du surmenage. Donc, je dirais que la période actuelle que je traverse est plus liée à de la lassitude.

Pourquoi cette lassitude alors ?
- J'en ai assez de ne remplir mes semaines de jours ouvrables que par le travail. Quand on se lève à 5h00 pour ne rentrer ensuite chez soi que vers 19h/19h30, il est indéniable que la vie familiale n'est pas au plein.
- Est ce que je dois faire un choix entre ma "carrière" et ma famille ?
- Est ce que je dois attendre d'avoir 50 / 55 ans et de voir mes enfants partir de la maison et de me rendre compte que j'ai raté un paquet d'évènements ?
- Une difficulté grandissante à travailler avec (ou pour) un patron qui à le charisme d'une huitre et la perspicacité en relations humaines d'un droïde de combat (quand le "moi je" du patron est plus récurent que le "nous" c'est mauvais).
- Une vie sociale hors travail, famille qui se réduit à peau de chagrin. Compliqué d'aller boire un verre avec les copains quand à 22h on a le coup de barre (horaire pouvant s'avancer en fonction du nombre de bières).
- L'impression que le salaire obtenu fonds comme neige au soleil et ne sers vraiment à se faire plaisir qu'à de très rares occasions.

Il y a là un cercle vicieux qui pourrait conduire à l'épuisement physique et professionnel, je ne veux pas en arriver là.

C'est quoi le déclic ?
Je regardais hier soir le film "L'outsider", basé sur l'histoire de Jérôme Kerviel. Il est assez impressionnant de se rendre compte comment un salarié lambda qui a vraiment envie de se donner à fond dans son boulot peut aller au bout de lui-même et ne plus se rendre compte des réalités et de son environnement. Et dans ce cas là, on ne peut pas compter sur son employeur pour t'alerter, seul ton entourage proche (à condition de l'écouter) peut allumer des signaux de détresse.
Fameux entourage qui me dit depuis quelques temps maintenant que j'ai l'air fatigué alors que les vacances ne sont terminées que depuis quelques semaines tout de même.

Comment on s'en sort ?
Si j'avais une réponse toute faite, je l'aurais déjà utilisée. Prendre le temps de se poser et de se poser les bonnes questions sur ce qui important POUR SOI me semble être le départ.
Je vais donc prendre une bonne résolution avant le réveillon, je vais me poser et je vais tout mettre à plat.

On en reparle.

jeudi 30 avril 2015

Envoyer son chef sur les roses proprement

Hier, pour la première fois depuis que je suis dans mon entreprise actuelle, je me suis entendu faire une réponse à mon patron que j'aurai mal avalée en tant que responsable hiérarchique.
Replaçons le contexte, on viens juste de me demander de dépatouiller un problème avec un fournisseur qui ne nous a pas livré dans les délais annoncés. Il faut donc trouver urgemment une solution pour régler le problème. Jusque là, tout est normal. Je fais donc le point avec la responsable du planning pour bien identifier les manquants et gérer les priorités. Dans le même temps, mon patron déboule et demande (aboie) où en est le problème et quand est ce qu'il sera réglé.

Et là, d'un coup, je me suis entendu lui dire "Ecoutez, je suis pas Jésus, je marche pas encore sur l'eau, on vient de m'avertir, quand ce sera réglé je vous préviendrais". Et je suis repartis sur ce que je faisais sans m'occuper de lui. Il a tourné les talons et n'a pas mouché.

Ce n'est que plus tard, une fois le problème réglé, que je me suis rendu compte que je l'avais boulé proprement. Depuis il n'est pas revenu sur le sujet, à suivre donc. Connaissant (un peu) le loulou je crois bien qu'il me réservera un chien de sa chienne un de ses 4. To be continued.

vendredi 20 mars 2015

Qu'est ce qui pousse à en faire (de trop) au boulot ?


Voila typiquement une question que je ne m'étais pas posé, c'était plutôt l'inverse que j'avais eu tendance de constater. Et là, dans la boite où je bosse depuis novembre je suis face au phénomène inverse. Tous les personnels (toutes catégories confondues) commencent avant l'heure et finissent après l'heure.
Qu'est ce qui peut bien pousser ces salariés (je ne parle pas des actionnaires) à donner de leur temps ?
Dans le cas présent je pense qu'il n'y a pas une réponse mais plutôt un ensemble de faits. 

Tout d'abord nous sommes en plein centre Bretagne, l'employeur de même taille le plus proche doit être à une bonne vingtaine de kilomètres. Du coup, cela réduit mécaniquement les envies d'aller voir ailleurs (et cela se confirme à la vue de l'ancienneté moyenne dans l'entreprise). Et cela se transmet entre génération puisque nous intégrons les enfants de salariés à la sortie de l'école (rarement vue un taux de consanguinité aussi important dans une entreprise, entre couples, enfants, belle famille, ... c'est plus une réunion de famille qu'une entreprise des fois).
Nous sommes dans une entreprise familiale, fondée par une fratrie de 5 et pilotée par ses mêmes personnes depuis plus de 30 ans (même si un processus de cession à un investisseur à eu lieu depuis 2 ans maintenant). Une forme d'ambiance familiale s'est crée dans cette entreprise, les gens s'y sentent bien (ou pas mais partent dans ce cas) et donnent de leur temps à l'image de l'équipe de dirigeants.
Cette même équipe n'a jamais lésiné sur les salaires et les primes. Les augmentations de salaires ont toujours été effectuées de façon mécanique et plus importantes que le coût de la vie.

En conclusion, si vous voulez du personnel impliqué et quasi corvéable à merci, il faut :
* être dans un bassin d'emplois désert de concurrence,
* avoir une équipe dirigeante qui montre l'exemple,
* impliquer ses collaborateurs avec des salaires intéressants (pour le secteur géographique et les métiers concernés),
* les prendre dès la sortie de l'école et les garder,
* intégrer avec parcimonie et prudence des salariés qui auraient connus d'autres entreprises.

Par contre, si l'équilibre fragile se brise (admettons que le changement de direction en cours ne soit pas sur le même modèle) je ne donne pas chère de la motivation future.
A suivre donc.

mardi 7 octobre 2014

Une conférence de Tim HURSON

360possibles (Rennes le 02/10/2014)

Organisation : BDI (Bretagne Développement Innovation) : http://www.bdi.fr/

Je passe rapidement l'introduction politique de Pierrick MASSIEU et consorts autour de l'importance de l'innovation en Bretagne.
Je note un point intéressant néanmoins, il semblerait que la résilience des entreprises soit plus importante dans les entreprises qui ont une politique salariale non modérée et qui prône dans le même temps un véritable dialogue social.

Conférence d'ouverture : Tim HURSON (son wiki : http://en.wikipedia.org/wiki/Tim_Hurson)
Pour présenter rapidement le garçon, c'est un prêcheur du design thinking, ou bien d'une technique de résolution de problèmes.
Quelques idées de base à son argumentaire :
  • camper sur ses positions est une bonne idée si l'on préfère la cohérence à l'intelligence.
  • La créativité est une échappatoire structurée.
  • La progression est toujours possible.

7 règles pratiques pour plus d'idées, plus innovantes et plus souvent :
  • Soyez attentifs (les idées ne viennent pas forcément aux moments attendus ou bien au travail => statistiquement c'est plutôt au lit ou sous la douche plutôt qu'en salle de réunion).
  • Prenez des notes (l'encre la plus pâle vaut mieux que la meilleure mémoire)
  • Posez des questions (qui soulèvent des problèmes)
  • Visez le 3ième tiers (dans un brainstorming les premières idées sont les plus simples ou simplistes, il faut essayer d'aller au plus profond)
  • Laissez reposer (les idées)
  • Listez et sélectionner (les idées – Générer des idées et les juger en même temps, c'est comme conduire en accélérant et en freinant dans le même temps)
  • Approfondissez votre pensée (différent de la pensée binaire)
Tout cela n'est possible qu'avec une attitude globale d'ouverture.
En conclusion, qu'est ce qui est impossible ? Ce qui n'a pas été déjà fait.
IMPOSSIBLE IS WHERE YOU START.

Un résumé de la conférence effectué par un facilitateur graphique :
Le profil twitter du dessinateur : https://twitter.com/nico_gros
Comment résumer en dessins, schémas, mots clés une conférence, un discours ?



lundi 21 octobre 2013

L'opportunisme, défaut ou qualité ?

Faut il forcément considérer l' opportunisme comme un défaut?
Je m'explique, savoir saisir des opportunités est-ce un défaut?

Tout d'abord, allons faire un tour sur Wikipédia :

opportunité /ɔ.pɔʁ.ty.ni.te/ féminin
  1. Caractère de ce qui est opportun.
    • Votre intervention manque tout à fait d’opportunité.
    • Vraiment, vous tombez bien ! Quelle opportunité !
    • Nous discuterons plus tard de l’opportunité de ce voyage.
  2. (Anglicisme) (Calque de l’anglais opportunity) Circonstance favorableoccasion.
    • Non, il n’a pas le génie adroit et cauteleux d’un procureur qui ne perd ni une minute ni une opportunité  (StendhalLe Rouge et le Noir, 1830, chap. LXIV)
    • C’est un peu comme si elle n’avait pas l’opportunité de commencer son existence indépendante.  (Georges SimenonQuand j’étais vieux, 17 décembre 1961)
    • Le rôle du chasseur de tête consiste à débaucher un salarié, en poste, afin de lui proposer une opportunité professionnelle a priori plus intéressante que celle qu’il tient en main. (Olivier de Préville, Chasseur de têtes, chasseur de rêves, p.10, Société des Écrivains, 2008)


Ici, je ne vois aucun caractère qui ne soit propice à une définition de l'opportunité comme un défaut. Et pourtant, qui n'a pas taxé untel ou unetelle "d'opportuniste" en voulant l'affubler de tous les maux ?

Il n'est qu'à se souvenir de cette chanson (au demeurant fort sympathique) de l'un des plus célèbres fumeurs de cigare.



A l'heure où une carrière professionnelle est plus que jamais chaotique et semée d’embûches diverses et variées, il faut se poser la question de savoir ou pas saisir les opportunités qui se présentent (et savoir les entendre aussi d'ailleurs).
Alors, messieurs et mesdames les chasseurs de têtes, lors-qu’à la question pourquoi changeriez vous d'entreprise, nous répondons "Pour saisir une opportunité qui se présente", n'allez pas vous offusquer. Vous mêmes, lorsque vous êtes en approche directe, vous nous parlez d'opportunité à nous présenter, faudrait veiller à ne pas déconner non plus.

J'assume, je suis effectivement un opportuniste. J'écoute ce qui se passe autour de moi et je saisie au vol ce qui se présente et qui pourrait m'intéresser.

Par contre, ne me faites pas dire que je suis opportuniste autour des idées, j'ai quelques principes sur lesquels je ne déroge pas.

lundi 29 juillet 2013

Concilier convictions personnelles et exigences professionnelles

Dilemne parfois cornélien que de vouloir faire cohabiter ses convictions et les exigences de son poste. Mais peut on envisager de vivre cela sereinement ?
Tout dépend du poste que l'on occupe je pense. Du haut (pas trop tout de même, il me reste encore du temps) de mes quelques expériences dans différentes entreprises et pour des métiers tout aussi divers je vais donc tenter d'expliquer pourquoi et comment. Cela va donc aussi être l'occasion de vous parler d'une partie de mes convictions (qu'elles soient politiques ou pas d'ailleurs).

Tout d'abord, parlons du management des personnes et des équipes.

Il me semble inconcevable de s'assoir sur ses convictions pour manager son équipe. Il faudrait être un pervers particulièrement tordu pour ne pas manager comme on est. Je m'explique, mon caractère est celui de quelqu'un de calme, posé et réfléchi (et ce n'est pas que moi qui le dit). De ce fait, mon management repose sur ces bases, avec de l'écoute, de la compréhension (je suis pas assistant social non plus) et du dialogue. Même s'il faut parfois être ferme et ne pas non plus se laisser marcher sur les pieds, pas d'autoritarisme qui soit basé uniquement sur les "galons" de chef.

Mon approche repose effectivement sur quelque chose de fragile, la recherche du consensus. Sans verser dans la "bisounours attitude", cela me semble relativement pertinent sous réserve d'avoir le temps de mener à bien ses actions (et donc d'avoir la confiance de sa hiérarchie).

Pour conclure, j'ai deux références dans le domaine :

la 1ère, se souvenir tout le temps de cette fameuse pyramide de maslow qui classe les besoins des personnes. Inutile de vouloir travailler sur des besoins hauts si les besoins primaires ne sont pas garantis. C'est l'humain qui est ainsi.


















La seconde, m'a été donnée comme conseil par mon premier directeur lorsque j'ai eu à manager une équipe pour la première fois "La motivation ne se décrète pas, on (le manager donc) doit créer les conditions pour qu'elle survienne".

Ensuite, pour ce qui concerne la partie achats,
Cela fera l'objet d'un prochain billet, sinon je vais être trop long.


NB : entre le début et la fin de l'écriture de ce billet, je suis tombé là dessus : http://www.florianmantione.com/ un édito sur le management bienveillant. On enfonce des portes ouverts, comme souvent dans le management, mais il est intéressant de voir des cabinets de recrutement le dire.

vendredi 26 juillet 2013

Un bon manager est il forcément un manipulateur ?

En clair, faut il être un disciple de Nicolas Machiavel pour bien tenir ses équipes ?

Mes diverses expériences tenderaient à me faire dire que oui, il faut avoir tout de même un brin de "vice" et d'esprit tordu pour réussir à conduire ses équipes dans le sens que l'on souhaite (ou plus prosaïquement dans le sens que la direction à souhaité que vous envoyez votre équipe).
Sans être forcément un manipulateur se complaisant dans la volonté de nuire, le manager (le bon) utilisera plutôt les outils que les sciences humaines mettront à sa disposition.
Il ne faut en effet jamais oublier qu'un manager gère de l'humain, pas des machines, nous avons en face de nous des personnalités, ayant chacune leurs différences, leur histoire et donc leurs particularités. A ce sujet, je conseille généralement un ouvrage "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" (essai de psychologie sociale de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois).
Je conseille aussi sa lecture à toutes les personnes qui ne sont pas des managers mais des managés et qui voudraient comprendre les ressorts que leurs chefs utilisent pour les diriger (c'est aussi valable en famille, je confirme). Toutes les méthodes dites du "pied dans la porte" ou de "la porte au nez" sont assez efficaces et pour peu de les avoir intégrées on peut alors voir les techniques de négociations d'une façon assez différentes.
Je peux le dire d'autant plus facilement que ces dernières semaines, mon patron actuel (je suis bientôt en fin de contrat avant de retourner à l'université en septembre) me fais une danse du ventre pour essayer de me garder. Il est alors assez intéressant de bien se maîtriser pour tenter de comprendre les ressorts de ses réflexions et des aspirations, prendre du recul et aller (autant que cela est possible) à rebrousse poil. Le principe de l'arroseur arrosé en quelque sorte, mais à manier avec précautions...