mardi 30 juillet 2013

Faut-il se moquer des libéraux ?

En l' espèce,  faut-il se moquer des entrepreneurs qui se plaignent du manque de subventions pour lancer un commerce?
Je pose la question après avoir eu une discussion avec un "collègue" qui vociférait après sa commune (et la communauté de communes) qui n'avait pas de budget pour subventionner le lancement de son activité commerciale. Autant je peux comprendre le subventionnement d'une activité novatrice (qui a besoin de fonds pour démarrer et qui saura chercher les business angels), à contrario, quelqu'un qui veut monter une entreprise commerciale (ce qui était le cas) je ne vois pas l'intérêt. En effet, au nom de quoi la collectivité (donc nos impôts tout de même, à tout le moins l'argent du contribuable) devrait-elle financer le lancement d'une activité de ce type ? Qu'est ce qu'il y avait en jeu ? Un emploi (celui du créateur) tout au plus, dans un secteur (le tourisme) qui est en berne, et pour encore longtemps. N'est ce pas, au contraire, le signe d'une bonne gestion et utilisation des deniers publics?
Lorsque l'on apprends en plus, que ce garçon est un candidat libéral modéré (UDI), je rigole tout de même jaune. Être à la fois libéral et amateur de subventions publics, il faudra m'expliquer cette dichotomie.

lundi 29 juillet 2013

Concilier convictions personnelles et exigences professionnelles

Dilemne parfois cornélien que de vouloir faire cohabiter ses convictions et les exigences de son poste. Mais peut on envisager de vivre cela sereinement ?
Tout dépend du poste que l'on occupe je pense. Du haut (pas trop tout de même, il me reste encore du temps) de mes quelques expériences dans différentes entreprises et pour des métiers tout aussi divers je vais donc tenter d'expliquer pourquoi et comment. Cela va donc aussi être l'occasion de vous parler d'une partie de mes convictions (qu'elles soient politiques ou pas d'ailleurs).

Tout d'abord, parlons du management des personnes et des équipes.

Il me semble inconcevable de s'assoir sur ses convictions pour manager son équipe. Il faudrait être un pervers particulièrement tordu pour ne pas manager comme on est. Je m'explique, mon caractère est celui de quelqu'un de calme, posé et réfléchi (et ce n'est pas que moi qui le dit). De ce fait, mon management repose sur ces bases, avec de l'écoute, de la compréhension (je suis pas assistant social non plus) et du dialogue. Même s'il faut parfois être ferme et ne pas non plus se laisser marcher sur les pieds, pas d'autoritarisme qui soit basé uniquement sur les "galons" de chef.

Mon approche repose effectivement sur quelque chose de fragile, la recherche du consensus. Sans verser dans la "bisounours attitude", cela me semble relativement pertinent sous réserve d'avoir le temps de mener à bien ses actions (et donc d'avoir la confiance de sa hiérarchie).

Pour conclure, j'ai deux références dans le domaine :

la 1ère, se souvenir tout le temps de cette fameuse pyramide de maslow qui classe les besoins des personnes. Inutile de vouloir travailler sur des besoins hauts si les besoins primaires ne sont pas garantis. C'est l'humain qui est ainsi.


















La seconde, m'a été donnée comme conseil par mon premier directeur lorsque j'ai eu à manager une équipe pour la première fois "La motivation ne se décrète pas, on (le manager donc) doit créer les conditions pour qu'elle survienne".

Ensuite, pour ce qui concerne la partie achats,
Cela fera l'objet d'un prochain billet, sinon je vais être trop long.


NB : entre le début et la fin de l'écriture de ce billet, je suis tombé là dessus : http://www.florianmantione.com/ un édito sur le management bienveillant. On enfonce des portes ouverts, comme souvent dans le management, mais il est intéressant de voir des cabinets de recrutement le dire.

Pause repas gâchée ?

Etre tranquille sur un banc en train de déjeuner et un bonne grosse averse, la clé d'une pause repas gâchée. Note pour plus tard : penser à regarder les nuages avant de s'installer.

vendredi 26 juillet 2013

Un bureau bien rangé

Faut il avoir un bureau bien rangé pour être efficace? Pour ma part non,  c'est plutôt pour la transmission des données qu'il faut être propre (et le classement des fichiers informatiques).
Sur ce, je suis un cadre en week-end.

Un bon manager est il forcément un manipulateur ?

En clair, faut il être un disciple de Nicolas Machiavel pour bien tenir ses équipes ?

Mes diverses expériences tenderaient à me faire dire que oui, il faut avoir tout de même un brin de "vice" et d'esprit tordu pour réussir à conduire ses équipes dans le sens que l'on souhaite (ou plus prosaïquement dans le sens que la direction à souhaité que vous envoyez votre équipe).
Sans être forcément un manipulateur se complaisant dans la volonté de nuire, le manager (le bon) utilisera plutôt les outils que les sciences humaines mettront à sa disposition.
Il ne faut en effet jamais oublier qu'un manager gère de l'humain, pas des machines, nous avons en face de nous des personnalités, ayant chacune leurs différences, leur histoire et donc leurs particularités. A ce sujet, je conseille généralement un ouvrage "Petit traité de manipulation à l'usage des honnêtes gens" (essai de psychologie sociale de Robert-Vincent Joule et Jean-Léon Beauvois).
Je conseille aussi sa lecture à toutes les personnes qui ne sont pas des managers mais des managés et qui voudraient comprendre les ressorts que leurs chefs utilisent pour les diriger (c'est aussi valable en famille, je confirme). Toutes les méthodes dites du "pied dans la porte" ou de "la porte au nez" sont assez efficaces et pour peu de les avoir intégrées on peut alors voir les techniques de négociations d'une façon assez différentes.
Je peux le dire d'autant plus facilement que ces dernières semaines, mon patron actuel (je suis bientôt en fin de contrat avant de retourner à l'université en septembre) me fais une danse du ventre pour essayer de me garder. Il est alors assez intéressant de bien se maîtriser pour tenter de comprendre les ressorts de ses réflexions et des aspirations, prendre du recul et aller (autant que cela est possible) à rebrousse poil. Le principe de l'arroseur arrosé en quelque sorte, mais à manier avec précautions...

jeudi 25 juillet 2013

Lecture du midi

Pendant la pause repas il est important de couper et de penser à autre chose. Cette revue est vraiment extraordinaire pour cela. Concilier détente et culture c'est possible.

Pour démarrer, une présentation

Il paraît que pour être lu, il faut faire court, synthétique et avoir du contenu à proposer. Je vais essayer, mais il est probable que je ne mette pas tout dans le même message (surtout le premier).

De mon côté, je suis donc un trentenaire (qui flirte avec la frontière des 40 ans) et qui travaille depuis 18ans dans le domaine de l'industrie et de la logistique. J'ai, pour le moment, réussi à ne jamais effectuer deux fois le même métier (un avantage lorsque l'on est curieux qui peut se transformer en inconvénient lors d'un entretien de recrutement, mais j'y reviendrais). Jusqu'à fin 2012, j'avais réussi à passer entre les gouttes de LA crise (vous savez ce dont on entends parler depuis des années sans trop savoir ce que c'était), et le 24/12/2012 (joyeux noël) j'ai "eu le droit" à mon premier licenciement économique.

Pour parler de mes métiers, j'ai eu l'occasion d'être responsable qualité, responsable production, responsable achats, responsable logistique, .... Autant d'occasions d'être à la fois acteur et spectateur du monde industriel.

Je vais donc essayer ici de vous narrer quelques anecdotes personnelles (en tentant de ne pas mettre trop de détails pour ne pas être reconnu).