samedi 3 février 2018

Questions aux recruteurs de touts poils

Cas d'école cette semaine lors d'un processus de recrutement.
En Novembre de l'année dernière je vois passer une annonce pour un poste qui me corresponds et me rapprocherais de chez moi. Direct, je postule. Quelques jours plus tard, le cabinet de recrutement me téléphone, nous discutons longuement de mon profil, de mon parcours et de mes envies. Nous convenons donc d'un entretien en face à face pour avancer.
Je me retrouve donc début Décembre dans les bureaux du cabinet de recrutement pour discuter de mon parcours, ... Entretien qui se passe bien, avec la quasi certitude de voir mon profil proposé à l'entreprise recruteuse.
Fin décembre, rendez vous est pris pour rencontrer le recruteur tout début janvier. Les choses avancent à leur rythme je suis. Tout début janvier donc, je rencontre 2 personnes (RH et Direction) de la société pour recommencer à expliquer parcours, ... Le courant passe relativement bien, je me donne 1 chance sur 2 de continuer le processus expliqué par le recruteur, la dernière étape c'est un entretien avec le chef de service.
Et là, il y a une semaine, on me rappelle pour avoir mes disponibilités pour le dernier entretien. On se rapproche du bout !
Et patatras, 24h plus tard, le recrutement est mis en stand bye pour une raison assez étonnante, un salarié a effectué une candidature en interne et ils veulent l'étudier...

Ok là il faut m'expliquer comment on peut avoir fait perdre du temps à tout le monde si, en amont, les recruteurs n'ont pas pris ce temps nécessaire de communiquer en interne pour recenser les candidatures internes?

Parce que là, sur une période de 2 mois tout le monde à mangé pas mal de temps sur le dossier (sans parler uniquement de ma petite personne). Pour, au final, tout mettre en stand bye.

Je rage (rapport au temps perdu), et j'aimerais comprendre comment on peut en arriver là.

mercredi 13 septembre 2017

Test du Blackberry Keyone


Depuis le temps que je l'attendait, enfin un smartphone avec clavier physique doté du système Android. BlackBerry a enfin sortis un terminal digne de ce nom avec le Keyone.

Beaucoup d'articles sortis sur le sujet ont déjà été fait et sont certainement mieux écrits que mon billet rapide. Ma première conclusion après 1 mois d'utilisation : c'est de la balle. Rarement un appareil m'aura autant emballé.

On retrouve ici tout le nécessaire pour avoir un appareil conçu pour la productivité. Les raccourcis applications sur des appuis de touches (court ou long), la touche latérale de raccourci pour une application, le Hub de regroupement de messages (FB, Twitter, mails, SMS,  ...).

Un terminal conçu pour une utilisation professionnelle et pas vraiment pour une utilisation Perso et ludique.

Au vu du délai pour l'avoir je pense que les volumes de ventes ont été très bons pour la firme.J'espère que maintenant blackberry va continuer à travailler dans ce sens.

samedi 29 octobre 2016

Aller au bout de l'usure professionnelle ?

Le burnout, je connais un peu, j'y suis passé tout prêt en 2012 avant de me faire licencier (économique). Ma chance, cette fois là, c'est que j'ai consulté mon médecin pour une grosse crève et qu'elle a gratté un peu plus que le symptôme. Il faut dire qu'avec la tension que j'avais, je n'étais pas très très loin de m'effondrer dans son cabinet. De fil en aiguille, elle a tiré sur les fils de la pelote et je suis ressortis de son cabinet avec 2 semaines d'arrêt de travail et interdiction de reprendre sans son avis préalable. Premier arrêt de travail que je prenais depuis 16 ans, tant qu'à faire on ne fais pas les choses à moitié. Avant la fin de cet arrêt, je suis allé voir mon employeur (avant le médecin) pour voir comment une reprise pouvait s'envisager. C'est là que j'ai appris que je ferais partie de la charrette des licenciés économiques à venir dans les 2 mois. Deuxième arrêt de 15 jours pour finir de se remettre et ensuite grosse baisse de pression au boulot pour moi à la reprise.

Pourquoi ce retour en arrière ? Parce que depuis 4 ans je pense avoir bien compris comment je fonctionne et comment je pourrais arriver à tomber dans le pièce du surmenage. Donc, je dirais que la période actuelle que je traverse est plus liée à de la lassitude.

Pourquoi cette lassitude alors ?
- J'en ai assez de ne remplir mes semaines de jours ouvrables que par le travail. Quand on se lève à 5h00 pour ne rentrer ensuite chez soi que vers 19h/19h30, il est indéniable que la vie familiale n'est pas au plein.
- Est ce que je dois faire un choix entre ma "carrière" et ma famille ?
- Est ce que je dois attendre d'avoir 50 / 55 ans et de voir mes enfants partir de la maison et de me rendre compte que j'ai raté un paquet d'évènements ?
- Une difficulté grandissante à travailler avec (ou pour) un patron qui à le charisme d'une huitre et la perspicacité en relations humaines d'un droïde de combat (quand le "moi je" du patron est plus récurent que le "nous" c'est mauvais).
- Une vie sociale hors travail, famille qui se réduit à peau de chagrin. Compliqué d'aller boire un verre avec les copains quand à 22h on a le coup de barre (horaire pouvant s'avancer en fonction du nombre de bières).
- L'impression que le salaire obtenu fonds comme neige au soleil et ne sers vraiment à se faire plaisir qu'à de très rares occasions.

Il y a là un cercle vicieux qui pourrait conduire à l'épuisement physique et professionnel, je ne veux pas en arriver là.

C'est quoi le déclic ?
Je regardais hier soir le film "L'outsider", basé sur l'histoire de Jérôme Kerviel. Il est assez impressionnant de se rendre compte comment un salarié lambda qui a vraiment envie de se donner à fond dans son boulot peut aller au bout de lui-même et ne plus se rendre compte des réalités et de son environnement. Et dans ce cas là, on ne peut pas compter sur son employeur pour t'alerter, seul ton entourage proche (à condition de l'écouter) peut allumer des signaux de détresse.
Fameux entourage qui me dit depuis quelques temps maintenant que j'ai l'air fatigué alors que les vacances ne sont terminées que depuis quelques semaines tout de même.

Comment on s'en sort ?
Si j'avais une réponse toute faite, je l'aurais déjà utilisée. Prendre le temps de se poser et de se poser les bonnes questions sur ce qui important POUR SOI me semble être le départ.
Je vais donc prendre une bonne résolution avant le réveillon, je vais me poser et je vais tout mettre à plat.

On en reparle.

samedi 21 mai 2016

La montre connectée - retour sur 1 an d'utilisation

Depuis maintenant un peu plus d'un an, j'utilise la montre connectée de Motorola moto 360. Après l'euphorie du démarrage, la découverte de la nouveauté, qu'est ce qu'il en est de l'utilité réelle de la bête ?

Les avantages :
- Le premier point qui me vient à l'esprit est à contre courant de ce que l'on pourrait penser. Je me sens moins connecté avec la montre que sans. En effet, les notifications arrivant directement sur la montre je sors moins fréquemment mon smartphone pour checker mes notifications. Il ne sort que lorsque cela est nécessaire (lorsque l'écran ne permet pas de consulter l'ensemble d'une notification, le contenu d'un mail par exemple).
- Pour le sport. Je ne suis pas un grand sportif (loin de là même), par contre pour mes sorties à vélo cela est pratique pour faire des points réguliers lors de la sortie pour voir l'état des performances en cours. C'est assez pratique et m'évite d'investir dans un compteur spécifique sur le guidon du vélo.
- Pour le contrôle de certaines applications. Le lancement de la musique (spotify, podcasts, ...) est de fait plus simple avec la montre.
- La possibilité de consulter certains messages dans des conditions particulières (lorsque le téléphone n'est pas à portée de main mais à portée de bluetooth, en réunion, ...).
- La possibilité de personnaliser le cadran de sa montre de façon importante.

Les inconvénients :
- L'autonomie de la bestiole. Je n'arrive pas à me faire à cette autonomie maximum d'une journée. C'est vraiment un gros point faible, pas moyen de se déplacer plus d'une journée sans le dock de chargement dans les poches. Sinon, c'est plus de montre, pas glop.
- La consommation induite sur le téléphone portable. Je perds facilement 2 à 3 heures d'autonomie par jour sur mon smartphone du fait du lien permanent entre les 2 objets.
- La perte de lien entre le smartphone et la montre qui se produit de temps à autre (1 à 2 fois par mois dans mon cas).
- La fragilité de l'aspect du boitier (j'ai pris une bûche à vélo et j'ai bien griffé le boitier + écran rayé à 2 / 3 endroits).
- La durée de vie que je devine assez courte (encore 1 an ?) compte tenu du prix d'achat initial (malgré que ce soit un cadeau).

En conclusion :
Aujourd’hui, j'aurais du mal à m'en passer puisque cela fait maintenant 1 an que je l'utilise sans discontinuer. Par contre, est ce que je ferais l'effort d'en racheter une au moment de sa mort ? Très honnêtement je ne pense pas, à moins que les prix d'achat ne diminuent d'ici là. 

samedi 19 mars 2016

Les visages marquants (pour moi) de TEDx Paris 2015


Cette année encore (la dernière fois c'était en 2011 à Paris et en 2013 à Rennes), j'ai eu la chance et l'opportunité d'être présent à TEDx. Et comme dans tout événement de ce type (quoi que, le format TEDx est incomparable), il y a forcément des talk qui seront plus inoubliables que les autres. Parmi ceux-ci, pour cette année je retiendrais :

- Elsa Wolinski


Commencer par son talk, c'était une évidence au vu des événements de janvier. Ça l'était d'autant plus quand on connait les valeurs d'humanisme, de tolérance prônées par l'équipe TEDx Paris. Par contre, une vraie grosse claque émotive. Une salle complète au bord des larmes je pense. 
A revoir à la lumière des attentats de novembre c'est encore plus émouvants, touchants et poignants.

Laurent Jacqua

Lui, c'est un intervenant hors du commun. A classer au rayon des inclassables. Jeune, il n'était pas un "bon garçon", un accident de parcours l'envoie en prison. Là il devient un vrai voyou, sort de prison, commet quelques larcins et reprends quelques années de prison. La santé qui prends une claque à cause du HIV, une évasion plus tard, et après, un retour en prison avec un tour par la case isolement. Et là, comme un événement inattendu, une rencontre avec les livres, la culture. La prison ne laissant qu'une seule chose, du temps, il le prends pour lire et écrire (premier blogueur en prison). Un bébé parloir plus loin, il retrouve enfin la liberté. C'est avec une plume qu'il a réussi sa plus belle évasion. Un vrai récit des dégâts que peuvent faire l'isolement et l'enfermement, mais aussi une très belle leçon de vie sur l'espoir et sur la culture.


Rand Hindi
Impossible de résumer en quelques mots seulement son intervention. Ce que je retiendrais le plus, c'est comment allons nous faire demain pour ne pas devenir fou avec la multitude d'objets connectés que nous possédons (ou allons posséder) ?
La solution, basée sur des modèles prédictifs (et parfois intrusifs de nos habitudes de vies, de travail, de déplacements) est aussi alléchante qu'effrayante. Son travail consiste donc à enlever cette peur que nous pourrions avoir à confier nos précieuses datas. J'ai envie d'y croire.
Philippe Lentschener
Ou comment peut on ne pas vouloir la marque France ? Tellement pleins d'atouts et d'avantages, notre pays a parfois tendance à se lamenter sur lui même et ne pas faire envie. Perturbant de se dire qu'un pays puisse être assimilé à une marque, par contre, il est inévitable de passer par là pour ne pas se faire lâcher dans cette fameuse mondialisation.
J'ai aussi adoré Nicolas Bouzou sur le progressisme conservateur, une réponse à la révolution NBIC.


Et puis, vous avez du entendre parler de cette fameuse clôture par Chris Esquerre. Comment ne pas dire que je suis fan du garçon (pour avoir vu son spectacle 3 fois je ne suis toujours pas rassasié), mais il a vraiment bousculé les codes du genre tout en étant imperturbable sur son rôle de donneur de leçon. L'art et la manière pour faire revenir tous le monde sur terre en fait.
Sinon, la liste complète est ici

NB : article démarré début novembre et laissé de côté pour pleins de mauvaises raisons.

vendredi 18 mars 2016

Test de la abox de Athemium

ABox


Dans le cadre de mon boulot je suis amené à tester des produits, ici je suis amené à voir ce qu'une box "domotique" peut apporter à nos clients. Un gadget de plus ou vraiment une réponse à des besoins utilisateurs ?
Pour ce faire, je me suis donc équipé d'une abox complète avec sonde de température, prise connectée dans un premier temps. Au sein de l'entreprise nous avons aussi quelques volets roulants avec moteurs radio, la batterie de tests peut donc se lancer.

Ma conviction avant de démarrer le test : Il s'agit pour moi d'un produit qui typiquement crée le besoin. On est plus dans le produit "inutile" et donc totalement indispensable (mais pas que, je caricature vraiment). Nous sommes dans les débuts du déploiement grand public de ce type de produit, la cible clientèle est une niche.

Les conditions (selon moi) pour la réussite (commerciale) d'un objet tel que celui là : 
- réussir à démontrer la vraie différence de ce type de produits avec la domotique classique (un monde de protocoles assez fermés et très technique).
- être le plus ouvert possible pour se démarquer des solutions proposées par les constructeurs de matériels (type somfy, delta dore par exemple).
- réussir à convaincre de la sécurité informatique autour de cette solution (quelles sont les garanties vis à vis d'une intrusion dans le système de contrôle de mon installation ?).
- proposer une solution économiquement intéressante et, à terme, pouvoir proposer des exemples concrets de ROI.
- espérer que le boom attendu sur la domotique des particuliers arrive enfin (annoncé en 2012 pour 2015 mais toujours attendu).

La présentation commerciale du produit : 
Raccordée à une box internet, la box d'Athemium va offrir un contrôle distant, automatisé et intuitif des objets communicants de la maison ainsi que des capteurs ou autres automatismes déjà présents. Il sera ainsi possible de gérer l’ouverture de sa porte à distance, contrôler son chauffage ou sa lumière à partir d’un simple accès web, de sa TV ou encore d’un smartphone.

La société (Athemium) : constituée principalement d'anciens du monde Telecom (et basée à Lannion) c'est une jeune société que j'avais croisé en novembre 2015 à Batimat.

Mon ressentis :
- le produit est sobre, discret, c'est exactement ce que je lui demande.
- le branchement initial et la configuration de base (création compte, ...) sont des opérations simples, rapides et très intuitives. Pas besoin de compétences particulières pour s'en sortir.
- le paramétrage et la connexion des objets (le nœud). Tout se passe ici sur le site web de domus.

Il existe une multitude d'assistants pour rajouter les objets (ici une sonde de T°, une prise, deux volets et une météo). A l'instant T le système permet de raccorder 136 équipements différents (plutôt intéressant).

Pour les scénarios (quoi faire sur quel(s) équipement(s) en fonction d’événement(s) précis (météo, heures, température sur sonde, ....) c'est du même tonneau. Le site vous prends par la main et vous propose des scénarios prédéfinis :

Pour le coup, il faut admettre que le côté écoute des usages clients a été pris en compte. A partir de ces scénarios à configuration rapide on peut déjà faire énormément de choses. Ensuite, les plus aguerris pourront faire aussi des scénarios pilotables de façon autonomes.

Un petit "moins" sur la programmation des horaires de volets roulants : même avec un écran assez grand on pilote trop finement au niveau des heures et il est compliqué de bien voir ce que l'on fait (là pour le coup, pour des personnes d'un age certain cela peut être problématique).

Une fois les paramétrages effectués, on peut aussi utiliser l'application de Domus. Très simple, elle reprend les éléments du tableau de bord et permet donc de suivre les équipements et de les piloter.

Un petit plus :
- la possibilité de mettre une "balise" gps sur les mobiles connectés à l'application => j'arrive à proximité de chez moi, cela déclenche une ou des actions particulières (lumière, musique, ....).

En conclusion :
- Un bon produit, une ouverture globale des protocoles de communications, des possibilités dont les limites sont liées à l'imagination et au budget disponible. J'ai un profil "early adopter" par contre, quelle sera la réaction des gens "réticents" à la technologie? J'espère un bel avenir au produit en tout cas.
- Je suis TRES loin d'avoir fait le tour du produit, je reviendrais peut être donner des retours complémentaires d'ici quelques jours / semaines.

samedi 25 juillet 2015

Quelques applications sympas pour montre connectée

Dans un des billets précédents, je parlais de ma montre connectée, depuis je commence à en faire le tour et à lui trouver de nouvelles utilités.

On roule pas bien vite au bureau il faut le dire
Par exemple, depuis que je me suis remis au vélo, j'utilise Strava pour faire le bilan en fin de balade sur la vitesse, les km parcourus et le parcours emprunté. Bien entendu, c'est le smartphone qui fait tout le boulot (c'est lui qui embarque le GPS), par contre la montre présente l'avantage de pouvoir faire un point sur son trajet en un seul coup d'oeil sur le bracelet (en avance ou en retard sur ce qu'on envisage de faire). De plus, si je veux faire une pause, hop c'est directement sur l'écran de la montre que je déclenche le mode pause de l'application.
Ensuite, l'application ne s'utilise réellement que depuis le smartphone ou bien un écran d'ordinateur (pour avoir les détails). Mais c'est vraiment le cas avec quasiment toutes les applications compatibles avec une smartwatch.





Autre application sympathique, vue sur Frandroid, c'est InstaWeather Wear. Cette application permet de rajouter de façon complète et adaptée une vue météo sur l'écran de la montre. Il y en a de toutes sortes, du plus simple au tableau de bord de Rafale. Pour ma part j'ai fait le choix du compromis pour pouvoir conserver un affichage à aiguilles. 











Il existe une multitudes d'applications qui pourraient certainement être utiles, elles sont à tester au fur et à mesure.