mercredi 22 juillet 2015

Humeur du jour, des paysans sur la nationale



Cela n'a échappé à personne, les agriculteurs Bretons (et d'autres régions mais particulièrement en côtes d'armor tout de même) sont en train de jouer avec les nerfs de Bison futé. Mais pas que Bison d'ailleurs, les automobilistes qui sont bloqués pendant des heures sur la nationale par de "gentils" tracteurs doivent avoir du mal à gérer leurs nerfs.

J'ai eu de la chance hier, pas de trajets à faire sur la nationale 12 en fin de journée, donc pas de doublage de mon temps de route (qui est déjà d'une heure et c'est bien suffisant). Malgré tout, je ne peux pas m’empêcher d'être en colère contre les paysans concernés. Et ce, pour un tas de raisons :
- Depuis quand les tracteurs sont autorisés à circuler sur la nationale? C'est pas une route pour automobile interdisant de fait la circulation de ce type d'engins? Cela pose évidemment des problèmes de sécurité (cf. les accidents survenus hier à la suite des blocages).
- Partant du principe que la vitesse de pointe d'un tracteur n'est pas impressionnante, on pourrait peut être envisager de verbaliser les contrevenants au code de la route non ?
- Au nom de quel motif pénaliser les consommateurs finaux de leurs produits? A part se mettre à dos une partie de la population au lieu de se les mettre dans la poche (avec par exemple les actions de distribution gratuite), je ne vois pas vraiment l'objectif. Si ce n'est mettre l’exécutif sous pression, pour cause de perturbations importantes, il y a peut être d'autres moyens pour atteindre cet objectif non?
- De façon générale la dégradation de biens publics me semble être complètement contre productif (même si cela peut rester impunis façon dégradation du bureau de Voynet).
- Comment peut on laisser des paysans dirent qu'ils vont bloquer complètement une ville (Dinan en l’occurrence) le lendemain et laisser faire? C'est trop compliqué d'envoyer quelques compagnies de CRS pour les empêcher de "jouer aux cons" ?
- Pour une profession habituée depuis des années à être biberonné aux subventions, je comprends pas bien pourquoi maintenant cela n'est plus la solution. Même si je suis d'accord sur le principe au long terme, cette soudaine façon de penser me laisse pantois.
- Et je ne vais pas parler de cet étalage de matériel rutilant et tout neuf, certainement acheté à crédit et qui vient plomber les résultats de leurs exploitations.

A mon avis, ils se trompent de combat les paysans sur ce coup. J'en pouvais déjà plus de leurs produits, je suis quasi végétarien au quotidien (on mange trop de viande par rapport à nos vrais besoins de travailleurs de bureau). Là, je crois que je vais pas leur faire de cadeaux supplémentaires, ma préférence ira encore plus aux achats locaux, en direct si possible, et principalement en bio d'ailleurs. D'ailleurs, sauf erreur de ma part, on ne les entends pas eux. Une raison peut être?

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